26/1/2024

La fin de la banalisation des fausses-couches ?

C'est le paradoxe des premiers mois d'une grossesse : la femme enceinte vit une solitude imposée par la crainte que la grossesse s'arrête, alors que les fausses-couches précoces (entre 14 et 22SA) concernent 12 à 24 % des grossesses, et que cette épreuve nécessite justement d'être bien entourée.

Le silence, forcé par la norme sociale ou encore un environnement familial ou de travail qui n'invite pas à la confidence, entraîne un isolement particulièrement dommageable en terme de santé mentale si une fausse-couche se produit. 

J'ai pu moi-même faire l'expérience, dans ce cadre, de la maladresse de certains professionnels de santé (médecins, gynécologues, échographistes, etc.) et des dégâts occasionnés par l'usage de mots qui m'ont choquée et blessée. 

Anxiété, dépression ou encore stress post-traumatique risquent de s'installer d'autant plus que la douleur vécue est ignorée ou minimisée. 

La loi évolue et normalise un suivi pluridisciplinaire des femmes (ou couples) qui traversent cette épreuve, à travers un "parcours interruption spontanée de grossesse", qui peut introduire des pistes d'accompagnement diverses, dont le développement de compétences en régulation émotionnelle.
On entrevoit donc un progrès dans l'accueil et la prise en charge de cet événement, même si la mise en œuvre d'un tel suivi pourrait se heurter comme souvent dans la santé au féminin, à des obstacles en tous genres, dont la pesanteur et l'inertie des mentalités.

Cet accompagnement peut être au cœur de quelques séances d'hypnose qui offriront un espace de relaxation, d'expression, de recadrage de l'expérience et enfin d'intégration.

Prenez contact si vous en ressentez le besoin.

En savoir plus : ici

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